diff --git a/01_rappel.md b/01_rappel.md index a19017f133e278b5d9f251c9a578916f7b216dc8..799a22d5ebe94a36f0927bfe3f9b4a4581f144dd 100644 --- a/01_rappel.md +++ b/01_rappel.md @@ -10,7 +10,7 @@ Nous pouvons aussi exprimer cette notion de la manière suivante. Considérons d --- -#### Exemple (Fonctions, généralités) {-} +Illustration (Fonctions, généralités) # 1. La tension $U$ est une fonction de la résistance $R$ et du courant $I$ $$\begin{aligned} @@ -33,7 +33,7 @@ $$y=g(f(x)).$$ --- -#### Exemple (Fonctions) {-} +Illustration (Fonctions) # 1. Soit $f(x)=2\cdot x$ et $g(x)=\sqrt{x}$, alors la composition des deux fonctions $$(f\circ g)(x)=f(g(x))=f(\sqrt{x})=2\sqrt{x}.$$ @@ -50,7 +50,7 @@ la variable de départ $$f(f^{-1}(x))=x.$$ --- -#### Exemple (Fonction inverse) {-} +Illustration (Fonction inverse) # 1. Soient $f(x)=2\cdot x$ et $f^{-1}(x)=x/2$, alors la composition des deux fonctions $$f(f^{-1}(x))=f(x/2)=2x/2=x.$$ @@ -67,15 +67,18 @@ la variable de départ $$f(f^{-1}(x))=x.$$ ## Domaine de définition +--- -#### Définition (Domaine de définition) {-} +Définition (Domaine de définition) # Le domaine de définition, noté $D\subset{\real}$, d’une fonction $f$, est l’ensemble de valeurs où $f$ admet une image. --- -#### Exemple (Domaine de définition) {-} +--- + +Illustration (Domaine de définition) # 1. Le domaine de définition de $f(x)=x$ est $D={\real}$. @@ -92,7 +95,9 @@ Soit $f$ une fonction et $D\subseteq{\real}$ non-vide et soient $a$ et $b$ deux ### Limite -#### Définition (Limite) {-} +--- + +Définition (Limite) # Pour $f$ définie en $D$, on dit que $b$ est la limite de $x$ en $a$ si si au fur et à mesure que $x$ se rapproche de $a$, $f(x)$ se rapproche de $b$ et nous notons $\lim\limits_{x\rightarrow a}f(x)=b$. @@ -107,20 +112,26 @@ Ou encore quand le but est d'écrire ça de la façon la plus compacte possible $$\forall\varepsilon>0,\exists\delta>0\ |\ \forall x\in D,\ |x-a|<\delta\Rightarrow|f(x)-b|<\varepsilon.$$ -#### Remarque {-} +--- + +--- + +Remarque # Il n'est pas nécessaire que $a\in D$. Mais si c'est le cas et donc $f$ est définie en $a$ alors on a $\lim\limits_{x\rightarrow a}f(x)=f(a)$. --- -#### Exemple (Limite) {-} +--- + +Illustration (Limite) # Si $f(x)=x$, alors $\lim\limits_{x\rightarrow 0}f(x)=0$. --- -#### Définition (Limite, asymptote) {-} +Définition (Limite, asymptote) # Pour $f$ définie en $D$, on dit que la limite de $f(x)$ en $a$ est égale à l’infini si pour tout $c>0$ l’intervalle @@ -129,7 +140,7 @@ $a$. On dit aussi que $f$ tend vers l'infini. --- -#### Exemple (Limite, asymptote) {-} +Illustration (Limite, asymptote) # Si $f(x)=1/x^2$, alors $\lim\limits_{x\rightarrow 0}f(x)=\infty$. @@ -150,11 +161,15 @@ fonction $f$ en $a$. Si la fonction $f$ admet une limite en $a$, alors les deux limites sont égales. -#### Exemple (Limite à gauche/droite) {-} +--- + +Illustration (Limite à gauche/droite) # Si $f(x)=1/x$, alors $\lim\limits_{x\rightarrow 0^+} f(x)=\infty$ et $\lim\limits_{x\rightarrow 0^-} f(x)=-\infty$. +--- + ### Comportement asymptotique Dans certains cas il peut être intéressant d’étudier le comportement des @@ -202,13 +217,19 @@ $$\lim_{n\rightarrow\infty}\frac{n}{\log(n)}=\frac{A}{\log(10)}\cdot\lim_{p\righ ## Continuité -#### Définition (Continuité) {-} +--- + +Définition (Continuité) # Soit $f$ une fonction définie sur un intervalle ouvert $D$ contenant $a$. On dit que $f$ est continue en $a$ si et seulement si $\lim\limits_{x\rightarrow a}f(x)=f(a)$. -#### Propriétés (Fonctions continues) {-} +--- + +--- + +Propriétés (Fonctions continues) # Soient $f$ et $g$ deux fonctions continues en $a$ et $b$ un réel: @@ -220,23 +241,35 @@ Soient $f$ et $g$ deux fonctions continues en $a$ et $b$ un réel: 4. $h=g\circ f$ est continue en $a$. -#### Définition (Continuité sur un intervalle) {-} +--- + +--- + +Définition (Continuité sur un intervalle) # Une fonction $f$ est dite continue dans un intervalle $D=]a;b[$ si et seulement si elle est continue en tout point de $D$. De plus, elle est continue sur $D=[a,b]$ si elle est continue sur $]a;b[$ et continue à droite en $a$ et à gauche en $b$. -#### Théorème (Valeurs intermédiaires) {-} +--- + +--- + +Théorème (Valeurs intermédiaires) # Soit $f$ une fonction continue sur $D$, et $a,b$ deux points contenus dans $D$ tels que $a<b$ et $f(a)<f(b)$, alors $$\forall y\in [f(a);f(b)],\ \exists\ c\in [a,b] |f(c)=y.$$ Nous pouvons bien sûr énoncer un résultat similaire dans le cas $f(a9>f(b)$. +--- + ## Dérivées -#### Définition (Dérivée en un point) {-} +--- + +Définition (Dérivée en un point) # Soit $f$ une fonction définie sur $D$ et $a\in D$. On dit que $f$ est dérivable en $a$ s’il existe un $b$ (appelé la dérivée de $f$ en $a$) @@ -244,17 +277,29 @@ tel que $$\begin{aligned} &\lim\limits_{h\rightarrow 0}\frac{f(a+h)-f(a)}{h}=b,\hbox{ ou}\\ &\lim\limits_{x\rightarrow a}\frac{f(x)-f(a)}{x-a}=b.\end{aligned}$$ -#### Définition (Dérivée sur un intervalle) {-} +--- + +--- + +Définition (Dérivée sur un intervalle) # Si $f$ est dérivable en tout point de $D=]a;b[$, alors on définit $f'$ la fonction dérivée de $f$ dans l’intervalle $D$ qui associe en tout point $x$ de $D$ la valeur dérivée de $f$. -#### Propriété {-} +--- + +--- + +Propriété # Si $f$ est dérivable en $a$ alors $f$ est continue en $a$. -#### Propriétés {-} +--- + +--- + +Propriétés # Soient $f$ et $g$ deux fonctions dérivables sur $D$ (dont les dérivées sont $f'$ et $g'$), et $a\in{\real}$, alors @@ -285,14 +330,22 @@ $C\in {\real}$, nous avons 6. $f(x)=\cos(x)$, $f'(x)=-\sin(x$). -#### Définition (Dérivée seconde) {-} +--- + +--- + +Définition (Dérivée seconde) # Si $f'$ est dérivable sur $D$, alors sa dérivée, notée $f''$, est appelée la dérivée seconde de $f$. +--- + ### Variation des fonctions -#### Propriétés (Croissance/décroissance) {-} +--- + +Propriétés (Croissance/décroissance) # Soit $f'$ la fonction dérivée de $f$ sur $D$ @@ -302,19 +355,29 @@ Soit $f'$ la fonction dérivée de $f$ sur $D$ 3. Si $f'=0$ sur $D$, alors $f$ est constante sur $D$. -#### Définition (Maximum/minimum local) {-} +--- + +--- + +Définition (Maximum/minimum local) # Une fonction admet un maximum local (respectivement minimum local) sur un intervalle $D=]a;b[$ s’il existe un $x_0\in D$ tel que $f(x_0)\geq f(x)$ (respectivement $f(x_0)\leq f(x)$) pour tout $x\in D$. -#### Propriété (Maximum/minimum) {-} +--- + +--- + +Propriété (Maximum/minimum) # Soient $f$ une fonction dérivable sur $D=]a;b[$ et $x_0\in D$. On dit que $f$ admet un extremum en $x_0$ si $f'(x_0)=0$. De plus si $f'(x_0)=0$ et $f'$ change de signe en $x_0$ alors $f(x_0)$ est un maximum ou un minimum de $f$. +--- + ## Etude de fonction Effectuer l’étude de fonction de la fonction suivante diff --git a/02_optimisation.md b/02_optimisation.md index 72c2851acfedd75ad5010a19650bf4bef98d9ecb..fe19250c9f9ca105982101367c134b4ce052bdf9 100644 --- a/02_optimisation.md +++ b/02_optimisation.md @@ -45,7 +45,7 @@ a &= \frac{C}{B}=\frac{\sum_{i=1}^Nx_iy_i}{\sum_{i=1}^Nx_i^2}. --- -#### Exemple {-} +Illustration # Soient les 4 points $(0, 0.1)$, $(1, 0.3)$, $(2, 0.3)$ et $(3, 0.4)$. La fonction d'erreur $E(a)$ s'écrit $$ @@ -196,7 +196,7 @@ distance maximale du zéro de $(b_1+a_1)/2^n$. On dit que cette méthode est d'o --- -#### Exercice (Racine de polynôme) {-} +Exercice (Racine de polynôme) # Déterminer la racine du polynôme $x^4+x^3+x^2-1$ avec $a_1=0.5$ et $b_1=1$ (faire au maximum 6 itérations). @@ -232,7 +232,7 @@ La méthode de la fausse position est plus efficace que la méthode de la bissec --- -#### Exercice {-} +Exercice # Déterminer le zéro positif de la fonction $$ @@ -261,7 +261,7 @@ En revanche elle est plus efficace, lorsque qu'elle converge, que ces deux méth --- -#### Exercice {-} +Exercice # Déterminer le zéro positif de la fonction $$ @@ -282,7 +282,7 @@ Mais, nous n'avons pas encore vu de méthode pour déterminer les valeur de la f --- -#### Remarque {-} +Remarque # On peut procéder de façon très similaire pour $[a,b]$ tel que @@ -343,7 +343,7 @@ En revanche les contraintes pour sa convergence sont plus strictes que pour les --- -#### Remarque (non-convergence ou convergence lente) {-} +Remarque (non-convergence ou convergence lente) # Il y a un certain nombre de cas où la méthode de Newton ne converge pas. @@ -357,7 +357,7 @@ Il y a un certain nombre de cas où la méthode de Newton ne converge pas. --- -#### Exercice {-} +Exercice # Déterminer le zéro de la fonction $$ @@ -375,7 +375,7 @@ Il suffit de remplacer $g(x)$ par $f'(x)$ et le tour est joué. --- -#### Exercice {-} +Exercice # Écrire l'algorithme de Newton pour le cas de la minimisation d'une fonction $f(x)$ quelconque, mais continûment dérivable 2 fois. @@ -398,7 +398,7 @@ f:\real^n\rightarrow \real. --- -#### Exemple (Régression linéaire) {-} +Illustration (Régression linéaire) # Dans le cas de la régression linéaire, si la droite ne passe pas par l'origine, nous avons que la fonction de coût qui dépend de deux variables, $a$, et $b$ (et plus uniquement de $a$) @@ -445,7 +445,7 @@ Comme on le voit ici, pour chaque dérivée partielle, on ne fait varier qu'une --- -#### Exemple (Dérivée partielle) {-} +Illustration (Dérivée partielle) # Les dérivée partielles de la fonction $$ @@ -468,7 +468,7 @@ $$ --- -#### Remarque {-} +Remarque # Pour une fonction à une seule variable, $f(x)$, on a que $$ @@ -488,7 +488,7 @@ pour les façon à une seule variable. Pour une fonction à deux variables, on a --- -#### Remarque {-} +Remarque # Si $f$ est dérivable en $x$ et $y$, on a que $$ @@ -499,7 +499,7 @@ $$ --- -#### Exemple (Dérivées partielles deuxièmes) {-} +Illustration (Dérivées partielles deuxièmes) # Pour la fonction $f(x,y)=x^2-y^2$, on a \begin{align} @@ -549,7 +549,7 @@ $$ --- -#### Exemple (Gradient d'une fonction à deux variables) {-} +Illustration (Gradient d'une fonction à deux variables) # Pour la fonction $f(x,y)=x^2-y^2$, le gradient est donné par $$ @@ -610,7 +610,7 @@ Le taux de variation maximal est donc la longueur du vecteur $\vec \nabla f$. --- -#### Remarque (Généralisation) {-} +Remarque (Généralisation) # Tout ce que nous venons d'écrire ici se généralise à un nombre arbitraire de dimensions. @@ -711,7 +711,7 @@ Même si cela ne suffit pas à prouver mathématique que $\vec 0$ est le minimum --- -#### Question {-} +Question # Avec ce qui précède, voyez-vous une façon de trouver le minimum de la fonction $f(x,y)$? @@ -740,7 +740,7 @@ peut se voir dans la @fig:gradient. --- -#### Exemple (quelques itérations) {-} +Illustration (quelques itérations) # Prenons la fonction objectif $f(x,y)$ suivante $$ diff --git a/03_integrales.md b/03_integrales.md index 8f1ffc2b097ebe3733f3a5e67702addc6766436f..1fc29f49f90205530508098fb6056ab683393dd2 100644 --- a/03_integrales.md +++ b/03_integrales.md @@ -72,10 +72,6 @@ Exemple (Intégration de Riemann) # Intégrer de $f(x)=x$ dans intervalle $[0,1]$. ---- - ---- - Solution (Intégration de Riemann) # Il est élémentaire de calculer que cette aire vaut $1/2$ (c’est l’aire d’un @@ -97,7 +93,7 @@ $\sup\limits_{[x_i,x_{i+1}]}f(x)=f(x_{i+1})$. On a donc que --- -Exemple (Intégration de Riemann de $x^2$) # +Exercice (Intégration de Riemann de $x^2$) # Calculer l’aire sous la courbe de $f(x)=x^2$ dans intervalle $[0,1]$. diff --git a/04_edo.md b/04_edo.md index 3606bf93283c2562eea66b5f6c1a7c2a3002b5b6..cef10024c3aa3d9bb57ca9c44d47dd1fd8670ea5 100644 --- a/04_edo.md +++ b/04_edo.md @@ -37,13 +37,17 @@ $$x(t_0)=x_0=v\cdot t_0+B \Leftrightarrow B=x_0-v\cdot t_0.$$ Finalement, la solution du problème différentiel est donnée par $$x(t)=v\cdot (t-t_0)+x_0.$$ -#### Remarque {-} +--- + +Remarque # La solution de l’équation différentielle $$x'(t)=v,\ x(t_0)=x_0,$$ revient à calculer $$\begin{aligned} \int x'(t){\mathrm{d}}t=\int v {\mathrm{d}}t,\\ x(t)=v\cdot t + B.\end{aligned}$$ +--- + ### Mouvement rectiligne uniformément accéléré Dans le cas du mouvement rectiligne d’un objet dont on le connaît que @@ -77,7 +81,9 @@ $$x(t_0)=x_0=\frac{a}{2}\cdot t_0^2+D \Leftrightarrow D=x_0-\frac{a}{2}\cdot t_0 Finalement la solution est donnée par $$x(t)=\frac{a}{2}\cdot (t^2-t_0^2)+v_0\cdot (t-t_0)+x_0.$$ -#### Remarque {-} +--- + +Remarque # La solution du problème différentiel peut également se calculer de la façon suivante $$x''(t)=a,\ x(t_0)=x_0,\ v(t_0)=v_0.$$ revient à @@ -85,6 +91,8 @@ calculer $$\begin{aligned} \int \int x''=\int \int a,\\ x(t)=\frac{a}{2}t^2+C\cdot t + D.\end{aligned}$$ +--- + ### Évolution d’une population Imaginons une colonie de bactéries dont nous connaissons le taux de @@ -257,7 +265,9 @@ ans.](figs/interets.svg){#fig:interets width="50.00000%"} Définitions et théorèmes principaux ----------------------------------- -#### Définition (Équation différentielle ordinaire) {-} +--- + +Définition (Équation différentielle ordinaire) # Soit $y$ une fonction dérivable $n$ fois et dépendant d’une seule variable. Une **équation différentielle ordinaire** est un équation de @@ -267,7 +277,9 @@ $n$-ème de $y$. --- -#### Illustration {-} +--- + +Illustration # L’équation suivante est une équation différentielle ordinaire $$y''+4y'+8y+3x^2+9=0.$$ @@ -281,24 +293,36 @@ différentielle. Afin de classifier les équation différentielles, considérons les définitions suivantes -#### Définition (Ordre) {-} +--- + +Définition (Ordre) # L’ordre d’une équation différentielle est l’ordre le plus haut des dérivées de $y$ qui y apparaissent. L’ordre de l’équation différentielle $F(x,y,y',y'',...,y^{(n)})=0$ est de $n$, si $n\neq 0$. -#### Illustration {-} +--- + +--- + +Illustration # L’équation différentielle suivante est d’ordre $3$ $$4y'''+x\cdot y'+4y+6x=0.$$ -#### Définition (Condition initiale) {-} +--- + +--- + +Définition (Condition initiale) # Une condition initiale pour une équation différentielle d’ordre $n$, est un ensemble de valeurs, $y_0$, $y_1$, ..., $y_{n-1}$ donnée telles que pour une valeur $x_0$ donnée on a $$y(x_0)=y_0,\ y'(x_0)=y_1,\ ...,\ y^{(n-1)}(x_0)=y_{n-1}.$$ +--- + Nous souhaitons maintenant savoir sous quelles conditions une équation différentielle admet une solution et si elle est unique. Nous n’allons pas vraiment écrire ni démontrer le théorème d’existence et d’unicité @@ -307,7 +331,7 @@ version approximative et la discuter --- -#### Théorème (Existence et unicité) {-} +Théorème (Existence et unicité) # Soit $D\subseteq{\real}$ le domaine de définition de la fonction $y$. Soit $y:D\rightarrow E\subseteq {\real}$ une fonction à valeur @@ -345,7 +369,7 @@ peu les équations différentielles en fonction des propriétés de $F$. --- -#### Définition (Linéarité) {-} +Définition (Linéarité) # Une équation différentielle ordinaire d’ordre $n$ est dite linéaire si on peut l’écrire sous la forme @@ -362,19 +386,29 @@ L’équation ci-dessus a les propriétés suivantes 2. Les $y$ et toutes leur dérivées ont un degré polynomial de 1. -#### Illustration {-} +--- + +Illustration # L’équation suivante est linéaire $$y''+4x\cdot y'=e^x.$$ L’équation suivante n’est pas linéaire $$y\cdot y''+4x\cdot y'=e^x.$$ -#### Définition (Homogénéité) {-} +--- + +--- + +Définition (Homogénéité) # Une équation différentielle ordinaire est dite homogène si le terme dépendant uniquement de $x$ est nul. Dans le cas où nous avons à faire à une équation différentielle linéaire, cela revient à dire que $b(x)=0$. -#### Illustration (Homogénéité) {-} +--- + +--- + +Illustration (Homogénéité) # Les équations suivantes sont homogènes $$\begin{aligned} &y''+4x\cdot y\cdot y'+3x^2\cdot y^3=0,\\ @@ -387,7 +421,9 @@ $$\begin{aligned} --- -#### Exercice (Homogénéité) {-} +--- + +Exercice (Homogénéité) # Pour chacune de ces équations différentielles ordinaires donner tous les qualificatifs possibles. Si l’équation est inhomogène @@ -425,7 +461,7 @@ un certain nombre. --- -#### Définition (Équations à variable séparables) {-} +Définition (Équations à variable séparables) # On dit qu’une équation différentielle d’ordre 1 est à variables séparables, si elle peut s’écrire sous la forme suivante @@ -435,7 +471,7 @@ $$y' a(y)=b(x).$$ --- -#### Illustration {-} +Illustration # L’équation suivante est à variables séparables $$e^{x^2+y^2(x)}y'(x)=1.$$ @@ -455,11 +491,11 @@ $a(y)=1$ et il vient $$y=\int b(x){\mathrm{d}}x.$$ --- -#### Exemple {-} +Exemple # Résoudre l’équation différentielle suivante $$n'(t)=r\cdot n(t).$$ -#### Solution {-} +Solution # En écrivant $n'={\mathrm{d}}n /{\mathrm{d}}t$, on réécrit l’équation @@ -474,7 +510,7 @@ n(t)&=e^{r\cdot t+C}=A\cdot e^{r\cdot t},\end{aligned}$$ où $A=e^C$. --- -#### Exercice {-} +Exercice # 1. Résoudre l’équation différentielle suivante $$c'(t)=rc(t)+d.$$ @@ -526,12 +562,14 @@ Finalement, on a que la solution de l’équation générale de l’équation inhomogène est $$y=y_p+y_h=\left(\int \frac{b(x)}{e^{\int a(x){\mathrm{d}}x}}{\mathrm{d}}x+C\right)e^{\int a(x){\mathrm{d}}x}.$$ -#### Exemple {-} +--- + +Exemple # Résoudre l’équation suivante $$U_C'(t)+\frac{U_C(t)}{RC}=\frac{U}{RC}.$${#eq:rc_inhom} -#### Solution {-} +Solution # On commence par résoudre l’équation homogène @@ -546,14 +584,20 @@ $$U_c(t)=\left(U e^{\frac{1}{RC} t}+D+A\right)e^{-\frac{1}{RC}t}=U+(D+A)e^{-\fra où $C=D+A$. Pour le cas de la charge du condensateur, on a de plus $U_c(0)=0$. On peut donc fixer la constante $C=-U$. +--- + Résoudre les équations différentielles suivantes -#### Exercice {-} +--- + +Exercice # 1. $$y'+2y=t^2$$ 2. $$y'+y=\frac{1}{1+e^t}.$$ +--- + ### Équations de Bernoulli Il existe des équations particulières qui peuvent se ramener à des @@ -574,11 +618,11 @@ de la méthode de la section @sec:eq_lin. --- -#### Exemple {-} +Exemple # Résoudre l’équation de Bernoulli suivante $$y'-y-x\cdot y^6=0.$$ -#### Solution {-} +Solution # Avec la substitution $z=y^5$, on obtient $$z'-5z+5x=0.$$ Cette équation se @@ -614,7 +658,7 @@ la résoudre. -- -#### Exercice {-} +Exercice # Résoudre l’équation de Riccati suivante $$y'+y^2-\frac{2}{x^2}=0.$$ Indication: la solution particulière a la forme $y=\frac{a}{x}$, avec @@ -660,7 +704,7 @@ l’équation différentielle. --- -#### Propriétés {-} +Propriétés # Ces propriétés (qui caractérisent le mot "linéaires") sont à démontrer en exercice. diff --git a/05_fourier.md b/05_fourier.md index 3eb3223da9b698dd735ab0769dc8e77ecea02e7c..acf52b784566b618c30fcc68abd6614ccccf6d0d 100644 --- a/05_fourier.md +++ b/05_fourier.md @@ -48,10 +48,14 @@ vérifier la commutativité $$\begin{aligned} (a,b)\cdot(c,d)&=(a\cdot c-b\cdot d,a\cdot d+b\cdot c)\nonumber\\ &=(c\cdot a-d\cdot b,d\cdot a+c\cdot b)=(c,d)\cdot (a,b).\end{aligned}$$ -#### Exercice {-} +--- + +Exercice # Vérifier l’associativité du produit sur notre ensemble ${\real}^2$. +--- + Regardons à présent ce qui se passe si on étudie les ensemble de nombres dans ${\real}^2$ où le deuxième nombre du couple est nul tels que $(a,0)$. Si on additionne deux tels nombres ont obtient $$(a,0)+(b,0)=(a+b,0).$$ On constate donc @@ -186,7 +190,7 @@ $${\mathrm{Re}}(z)=\frac{1}{2}(z+{\bar{z}}),\quad {\mathrm{Im}}(z)=\frac{1}{2i}( --- -#### Exercice {-} +Exercice # Démontrer ces trois relations. @@ -199,7 +203,7 @@ $$\begin{aligned} --- -#### Exercice {-} +Exercice # Démontrer ces relations. @@ -213,7 +217,9 @@ allons considérer un ensemble $V$ muni d’une addition et d’une multiplicati à un ensemble $E$. Dans notre cas $E$ sera ${\real}$ ou ${\mathbb{C}}$ (l'ensemble des nombres complexes) principalement. -#### Définition {-} +--- + +Définition # On appelle espace vectoriel sur $E$, un ensemble $V$, dont les éléments appelés vecteurs et notés $v$, sont sont munis des opérations @@ -244,8 +250,11 @@ propriétés suivantes 3. La multiplication par un scalaire admet un élément neutre, noté $1$, pour la multiplication à gauche $$1 \cdot v=v.$$ +--- + +--- -#### Exemple (Espaces vectoriels) {-} +Illustration (Espaces vectoriels) # 1. L’espace nul, $v=0$. @@ -286,6 +295,8 @@ propriétés suivantes &f(\alpha \cdot x)=\alpha \cdot f(x),\quad \forall \alpha\in E,\ \mbox{et}\ x\in W. \end{aligned}$$ +--- + ### Base Nous avons introduit la notion très générale d’espace vectoriel et @@ -321,7 +332,7 @@ $$w=u+v=u_1\cdot e_1+u_2\cdot e_2+v_1\cdot e_1+v_2\cdot e_2=(u_1+v_1)\cdot e_1+( --- -#### Illustration (Exemples de bases d'espaces vectoriels) {-} +Illustration (Exemples de bases d'espaces vectoriels) # 1. Pour l’espace des fonctions polynomiales $f(x)=\sum_{i=0}^Na_ix^i$ les fonction $e_i=x^i$ forment une base. @@ -336,13 +347,19 @@ Plus formellement nous allons introduire un certain nombre de concepts mathématiques pour définir une base. Considérons toujours $V$ un espace vectoriel sur $E$. -#### Définition (Famille libre) {-} +--- + +Définition (Famille libre) # Soient $\{\alpha_i\}_{i=1}^n\in E$. On dit qu’un ensemble de vecteurs $\{v_i\}_{i=1}^n\in V$ est une famille libre si $$\sum_{i=1}^n \alpha_iv_i=0 \Rightarrow \alpha_i=0,\ \forall i.$$ -#### Exemple (Famille libre) {-} +--- + +--- + +Illustration (Famille libre) # 1. $\{e_1\}$ est une famille libre de ${\real}^2$. @@ -357,7 +374,11 @@ $$\sum_{i=1}^n \alpha_iv_i=0 \Rightarrow \alpha_i=0,\ \forall i.$$ relie les deux. La relation est non-linéaire $\sin(x)=\sqrt{1-\cos^2(x)}$. -#### Définition (Famille génératrice) {-} +--- + +--- + +Définition (Famille génératrice) # On dit qu’un ensemble de vecteurs $\{e_i\}_{i=1}^n\in V$ est une famille génératrice si @@ -365,7 +386,11 @@ $$\forall\ v\in V,\quad \exists \{\alpha_i\}_{i=1}^n\in E,\quad \mbox{t.q.}\quad En d’autres termes, tout $v\in V$ peut s’exprimer comme une combinaison linéaire des vecteur $e_i$. -#### Illustration (Familles génératrices) {-} +--- + +--- + +Illustration (Familles génératrices) # 1. $\{e_1\}$ n’est pas une famille génératrice de ${\real}^2$. On ne peut pas représenter les vecteurs de la forme $v=(0,v_2)$, @@ -376,7 +401,11 @@ linéaire des vecteur $e_i$. 3. $\{e_1,e_2,v\}$, avec $v=(1,1)$ est une famille génératrice de ${\real}^2$. -#### Définition (Base) {-} +--- + +--- + +Définition (Base) # Un ensemble de vecteurs $B=\{e_i\}_{i=1}^n$ forme une base si c’est une famille génératrice et une famille libre. En d’autres termes cela @@ -386,7 +415,11 @@ est unique $$\forall v\in V, \quad !\exists \{\alpha_i\}_{i=1}^n\in E,\quad t.q.\quad v=\sum_{i=1}^n\alpha_i v_i.$$ Les $\alpha_i$ sont appelé les coordonnées de $v$ dans la base $B$. -#### Illustration (Base de $\real ^2$) {-} +--- + +--- + +Illustration (Base de $\real ^2$) # 1. $\{e_1,e_2\}$ est une base de ${\real}^2$. @@ -396,6 +429,8 @@ Les $\alpha_i$ sont appelé les coordonnées de $v$ dans la base $B$. coordonnées $\alpha=(0,0,0)$ et également les coordonnées $\beta=(1,1,-1)$. +--- + ## Introduction générale sur les séries de Fourier Dans cette sous section, nous allons voir de façon très générale les @@ -613,7 +648,7 @@ pouvoir calculer sa transformée de Fourier: --- -#### Exercice {-} +Exercice # Calculer les transformées de Fourier des fonctions suivantes @@ -634,7 +669,7 @@ Calculer les transformées de Fourier des fonctions suivantes --- -#### Exercice {-} +Exercice # Calculer les transformées de Fourier inverse de la fonction suivante @@ -649,7 +684,9 @@ Calculer les transformées de Fourier inverse de la fonction suivante La transformée de Fourier possède plusieurs propriétés intéressantes. -#### Propriété {-} +--- + +Propriété # 1. Linéarité. Soit une fonction $h(t)=af(t)+bg(t)$, alors sa transformée de Fourier est donnée par @@ -674,6 +711,8 @@ La transformée de Fourier possède plusieurs propriétés intéressantes. paire (impaire), alors ${\hat{f}}(\omega)$ sera une fonction paire (impaire). +--- + La transformée de Fourier à temps discret (TFTD) ------------------------------------------------ @@ -708,8 +747,9 @@ l’intégrale et on a $$\begin{aligned} &=\frac{1}{2\pi}\left(\sum_{m=-\infty}^\infty f[m] \delta_{mn} 2\pi\right),\nonumber\\ &=f[n].\nonumber\end{aligned}$$ +--- -#### Exercice {-} +Exercice # Calculer les transformées de Fourier (inverses quand c’est approprié) en temps discret des fonctions suivantes @@ -724,6 +764,8 @@ temps discret des fonctions suivantes 0,&\mbox{ sinon.} \end{array}\right.$$ +--- + Il est intéressant de noter qu’on peut représenter une suite discrète et infinie de points par une fonction continue et périodique. @@ -876,7 +918,7 @@ période $N$ $${\hat{f}}[k]={\hat{f}}[k+N].$$ --- -#### Exercice {-} +Exercice # A démontrer en exercice. diff --git a/06_probas_stats.md b/06_probas_stats.md index 4401c7a0f10f042196313a9861b396256a700c69..37ea415bde9ad9739951a60064f9366b8480a3e3 100644 --- a/06_probas_stats.md +++ b/06_probas_stats.md @@ -39,7 +39,7 @@ l’ensemble des valeurs possibles pour le dit caractère. --- -#### Illustration {-} +Illustration # 1. Cas discret: On étudie la distribution de salaires annuels dans une entreprise. Les salaires possibles sont $40'000$, $50'000$, $60'000$ @@ -96,14 +96,12 @@ et du benchmark de l’application (voir Tabl. @tbl:exec) Sous forme de graphique on peut représenter le tableau des salaires sous la forme d’un graphique bâton (voir Fig. @fig:salaires) -{#fig:salaires width="50.00000%"} +{#fig:salaires width="50.00000%"} ou d’un histogramme pour le temps d’exécution de l’application (voir Fig. @fig:exec). -{#fig:exec width="50.00000%"} +{#fig:exec width="50.00000%"} ### Fréquences @@ -120,7 +118,7 @@ $$f_i=\frac{n_i}{n}.$$ --- -#### Exemple (Fréquences) {-} +Illustration (Fréquences) # Les tableaux de fréquence des deux exemples précédents sont donnés par @@ -155,7 +153,7 @@ retrouverons dans les sections suivantes qui sont assez intuitives --- -#### Propriété (Propriétés de la fréquence) {-} +Propriété (Propriétés de la fréquence) # 1. Les fréquences sont toujours dans l’intervalle $[0,1]$ $$0\leq f_i\leq 1.$$ @@ -190,7 +188,9 @@ tableaux @tbl:salaires et @tbl:exec (voir le : Tableau des temps d'exécution et la fréquence et fréquences cumulées des temps d'exécution. {#tbl:exec_freqcum} -#### Exercice (Fréquence cumulée) {-} +--- + +Exercice (Fréquence cumulée) # 1. Tracer les graphes de la fréquence cumulée pour les deux exemples que nous avons vus. @@ -198,6 +198,8 @@ tableaux @tbl:salaires et @tbl:exec (voir le 2. Que pouvons-nous déduire de la forme de la fonction (croissance, valeur maximale)? +--- + ### Mesures de tendance centrale Jusqu’ici le nombre de valeurs étudiées était limité et il est assez @@ -214,7 +216,7 @@ $$\bar{x}=\sum_{i=0}^{k-1}f_i\cdot x_i.$$ --- -#### Exercice (Propriétés de la moyenne) {-} +Exercice (Propriétés de la moyenne) # 1. Démontrer la relation précédente. @@ -224,7 +226,7 @@ $$\bar{x}=\sum_{i=0}^{k-1}f_i\cdot x_i.$$ --- -#### Illustration (Moyenne) {-} +Illustration (Moyenne) # Pour l’exemple des salaires la moyenne est donnée par $$\bar{x}_{\textrm{salaire}}=\frac{35\cdot40000+20\cdot50000+5\cdot60000+1\cdot1000000}{61}=60656.$$ @@ -252,12 +254,16 @@ le reste est telle que $x_i\geq\tilde{x}$. Pour l’exemple des salaires le salaire médian est de $40000 CHF$, ce qui reflète beaucoup mieux la distribution des salaire de notre population. -#### Exercice (Moyenne, médiane) {-} +--- + +Exercice (Moyenne, médiane) # Calculer la moyenne et la médiane pour l’exemple du temps d’exécution (prendre la borne inférieure des intervalles pour chaque temps d’exécution[^7]). +--- + ### Mesures de dispersion Nous avons vu deux mesures donnant une tendance générale des caractères @@ -282,7 +288,7 @@ $$s=\sqrt{v}.$$ --- -#### Exercice (Variance, écart-type) {-} +Exercice (Variance, écart-type) # Démontrer les relations suivantes @@ -303,7 +309,7 @@ $$s=\sqrt{v}=121440.$$ --- -#### Exercice (Variance, écart-type) {-} +Exercice (Variance, écart-type) # Calculer la variance et l’écart type à partir des valeurs du benchmark de l’application. @@ -331,7 +337,7 @@ semi-inter-quartile. --- -#### Exercice (Semi-inter quartile) {-} +Exercice (Semi-inter quartile) # Calculer les intervalles semi-inter-quartiles des exemples que nous avons vus plus tôt dans le cours. @@ -351,7 +357,7 @@ sera utile pour la suite. --- -#### Définition {-} +Définition # - L’ensemble des résultats possibles du lancer de dé est $\Omega=\{1,2,3,4,5,6\}$ et cet ensemble est appelé l’*univers* du @@ -505,7 +511,7 @@ comme la conséquences des trois axiomes des probabilités suivants --- -#### Définition (Axiomes des probabilités) {-} +Définition (Axiomes des probabilités) # Soit $\Omega$ un univers. La probabilité de réaliser un événement $A\subseteq\Omega$ est une fonction $p(A)$ qui @@ -527,7 +533,7 @@ De ces axiomes découlent tout un tas de théorèmes --- -#### Théorème {-} +Théorème # Pour $A,B\subseteq\Omega$ et $\Omega$ un univers et $p$ une probabilité. @@ -583,7 +589,7 @@ $p(A|B)$, tel que $$p(A|B)=\frac{p(A\cap B)}{p(B)}.$$ --- -#### Exercice (Probabilités conditionnelles) {-} +Exercice (Probabilités conditionnelles) # Sur une population de 1000 hommes qui naissent, 922 atteignent l’âge de 50 ans et 665 l’âge de 70 ans. @@ -626,7 +632,7 @@ résultat de celui de la semaine suivante. --- -#### Exercice (Événements indépendants) {-} +Exercice (Événements indépendants) # On jette une pièce de monnaie deux fois de suite. Les résultats possible pour chaque jet sont: $P$, ou $F$. @@ -668,8 +674,7 @@ $$p(A)=\frac{1}{36}.$$ Une autre façon de visualiser ce genre de réalisation est de l’écrire sous forme d’arbre (voir la figure @fig:arbre). -{#fig:arbre width="\textwidth"} +{#fig:arbre width="\textwidth"} Comme pour le cas à un tirage, tout tirage successif de dés est équiprobable et la probabilité de chaque tirage est de $1/36$. @@ -681,8 +686,7 @@ probabilité de cet enchaînement est obtenu en multipliant les événements élémentaires $$p(\{26\})=p(\{2\})\cdot p(\{6\})=\frac{1}{6}\cdot\frac{1}{6}.$$ -{#fig:arbre2 width="\textwidth"} +{#fig:arbre2 width="\textwidth"} Afin de calculer la probabilité du tirage $26$ il suffit de suivre le chemin menant de la racine à la feuille correspondante et de multiplier @@ -703,11 +707,7 @@ aussi utiliser la représentation sous forme d’arbre où on somme simplement les probabilités de chacun des éléments de $A$ (voir figure @fig:arbre3). -{#fig:arbre3 width="\textwidth"} +{#fig:arbre3 width="\textwidth"} Comme vu dans la section @sec:disjoints, il suffit de prendre la somme des probabilités des événements élémentaires $$\begin{aligned} @@ -731,7 +731,7 @@ $1/6$. On a donc que $$p(A)=\frac{1}{3}\cdot \frac{1}{6}=\frac{1}{18}.$$ --- -#### Exercice {-} +Exercice # 1. Calculer la probabilité d’obtenir $2$ comme la somme des deux nombres tirés par deux dés. @@ -803,7 +803,7 @@ $$p([n_1,...,n_k])=\frac{n!}{n_1!\cdots n_k!}p_1^{n_1}\cdots p_k^{n_k}.$$ --- -#### Exercice {-} +Exercice # On lance un dé parfait 10 fois. Quelle est la probabilité d’obtenir: @@ -832,29 +832,25 @@ Afin de calculer cette probabilité le fait qu’on effectue un tirage avec remise est primordial. En effet considérons le cas initial illustré dans la @fig:loto. -{#fig:loto height="1.8truecm"} +{#fig:loto height="1.8truecm"} Pendant le premier tirage, nous tirons le numéro 2 (voir figure @fig:loto2). Notons que le tirage du 2 a une probabilité $\frac{1}{6}$. -{#fig:loto2 height="1.8truecm"} +{#fig:loto2 height="1.8truecm"} Il est donc enlevé du sac et il nous reste uniquement 5 chiffres parmi lesquels choisir (les chiffres $1$, $3$, $4$, $5$, et $6$, comme dans la @fig:loto3). -{#fig:loto3 height="1.8truecm"} +{#fig:loto3 height="1.8truecm"} Comme il ne nous reste que 5 chiffres, la probabilité de tirer un des nombres restant, disons le $5$, est de $\frac{1}{5}$ (voir la figure @fig:loto4). -{#fig:loto4 height="1.8truecm"} +{#fig:loto4 height="1.8truecm"} Le 5 sera lui aussi retiré et il ne restera que 4 numéros dans le sac et ainsi de suite. @@ -872,7 +868,7 @@ $p(\{5,2\}\backslash \{2\mbox{ ou }5)=\frac{1}{5}$ pour trouver la probabilité --- -#### Exercice {-} +Exercice # 1. Le jeu Euromillions consiste en un tirage de 5 numéros parmi 50 possible, puis par le tirage de 2 “étoiles†parmi 11 possibles. @@ -1002,7 +998,7 @@ On peut noter dans le cas général qu’on a $D=X^{-1}(I)$. --- -#### Définition (Variable aléatoire) {-} +Définition (Variable aléatoire) # On dit que la fonction $X:\Omega\rightarrow{\real}$ est une *variable aléatoire* si la préimage de $X$ sur tout intervalle, @@ -1014,7 +1010,7 @@ probabilité de réaliser l’événement $A$ $$p(X\in I)=p(A).$$ --- -#### Définition (Fonction de répartition) {-} +Définition (Fonction de répartition) # On dit que la fonction $F:{\real}\rightarrow{\real}$ est une *fonction de répartition* si $F(x)=p(X\leq x)$ pour tout diff --git a/Makefile b/Makefile index ff4d473331d9a4eaaac3d654e5263ce08d578954..30f39507dd1de40d8328e412a88041eebbd9c13f 100644 --- a/Makefile +++ b/Makefile @@ -4,6 +4,7 @@ STYLES := css/tufte-css/tufte.css \ css/tufte-extra.css OPTIONS = --toc +OPTIONS += --filter=pandoc-numbering OPTIONS += --filter=pandoc-crossref PDFOPTIONS = --highlight-style kate